LA VIE DANS LE CENTRE D´ALUCHÉ MADRID

mars 16, 2009 dans Mes articles par amadoukonta

Traité, toujours comme les animaux, voila que je vais subir encore une autre fois une vie très très difficile par rapport a ce que j´ais vécu.

Cette vie n´offre pas de liberté, pas de confiance, pas de morale rien du tout.

Chaque chose que je dois faire, je doit être accompagné par la police même si c´est pour manger.

Arrivé dans ce centre, j´y trouve différentes sorte de nationalité, africaines, américains, asiatiques sur des lits bleus superposés avec despetits matelas marron sous des couvertures bleues dans un immeuble neuf au fenêtres bleus doublé de fer comme les grandes prisons.

Donc je dois rejoindre ces gens sous les mêmes couvertures pour tenter d’atteindre les mêmes objectifs au même rythme …

Des gens qui sont la a propos de différents motifs : ils veulent renouveler leur permis de séjour? et on leurs réponds qu’ avant de le recevoir, ils ont reçus l´ordre d’expulsion et qu’il ne sont pas partis, …

Ces gens ne sont pas vraiment expulsés chez eus mais seulement c´est du petit jeu entre le gouvernement et les immigrants pour faire travailler les avocats à cause de la crise! :o).

La majeure partie de ces gens ne fini pas les 40 jours dans cette prison et sont ensuite attrapé encore dans la rue. Chaque immigrant, sans papier a doit emprisonné pendant 40 jour chaque année avant d´avoir ses papiers. Pour éviter cela il faut donc payer les avocat pour qu´ils fassent un recours et gagné un peut de temps.

Programmé comme un robot, je dois subir à des ordres jusqu´a mon départ de cette prison.

Pour cela je commence a observer ce qui se passe dans ce centre depuis mon arrive.

A mon entrée dans le centre toutes mes affaires étaient confisquée par la police, je suis fouillé jusque dans l´anus avant d´être hébergé.

Qand c’est fini, ils nous regroupent dans une chambre au nombre de 13 personnes mais séparé de nos amis. D´autres dorment même par terre, ….

5 jours sans pouvoir me laver. Arrivé au centre, ils prennent tous nos habits et les enferment dans un magasin. On est resté jusqu´au lendemain pour se lave et faire nos besoins parce qu´on est enfermé dans les cellules.

Le jour venu, les activités commencent. A 7h tout le monde doit se lever pour se laver et aller prendre le petit déjeuné.

Ce jour la on a passé toute la journée sur les lits parce que c´est quelque chose de nouveau pour nous! il faut donc s´adapter, non?.

Aprsè 3 jours, voila qu´ils nous amènent un consulat nigérien pour nous interroger. Une femme gentille qui a essayé de me parler en français a mon arrivé. A son arrivé, les policiers appellent tout notre groupe pour qu´elle nous interroge. On passe un a un a cet interrogatoire mais il ne dure même pas 2 min. seulement elle demande les nationalité. A mon tour, elle me parle en Anglais, je lui réponds en français. Elle me demande de quel pays je suis. Je la dit que je suis du Sierra Leone mais j´avais étais a l´école la ou ma mère vi en guinée conakri, a la frontière de mon pays. Elle me répond que c´est bon je peux partir . Je suis parti.

Apres le passage de tout le monde elles’en va. nous allons, attendre le résulta pendant une semaine ou plus.

Après 4 jours déjà je me suis adapté au milieu. Je cause avec tout le monde pour savoir ce qui se passe dans cette prison en même temps je demande au policier a chaque fois des papiers pour préparé mes articles. Mais a chaque fois que je demande, ils me posent la question de ce que je vais faire avec ça ? je les répond que j´écris ce qui m´arrive dans la vie. Il me dit ok.

Dans ce centre, beaucoup de bagarre, tout le monde reste avec la personne qui lui semble bien, compréhensible. De la j´y trouve un gars sénégalais très bien intelligent (FALLOU GALASSE KA)avec qui je vais m´entendre et ça se passe très bien. La vie continue dans ce centre de ALUCHE.

Au cinquièmejour voila que mon ami (Manuel) me rendvisite dans cette prison mais on ne le laisse pas entrer. Il part et revient le lendemain pour me voir. Un autre plaisir pour moi que quelqu’un me reconnais jusqu´a me rendre visite a cette endroit. Il me sert la main jusqu´a ce que mon cœur est plein de joie. Aussi, le petit frère a mon père est dans la ville, mais il ne peut pas venir.

Parler, un peut de temps. On ne lui donne pas le temps de bien causer avec moi en me donnant beaucoup de courage et il part mais le contact est resté entre nous.

A son départ je ne reviens chez mes amis et les rêves continues. Comme vous savez , les immigrant, n’ont jamais perdu de moral, et les espoirs continuent toujours dans ce centre parce que chaque jour on voit les gens venir et sortir, on se dit que notre jour viendra.

Séparé de nos amis, on ne s´entend plus depuis notre arrivé et pourtant on est dans le même centre.

Le centre fonctionne 24h sur 24, pas de week end, pas de fête, les mouvements des policiers ne s’arrète jamais .

Au sixième jour, vers 5h du matin les policiers passent de cellule en cellule pour prendre les gens qui doivent être expulsé dans leurs pays. Je me demande donc pour quoi a cette heure là et pas durant la journée.

Inquiet dans notre chambre, on pense qu´ils vont passer un moment , c’est sûr….

De plus en plus les choses deviennent difficiles pour moi dans ce centre, mais je m´adapte en Dormant jusqu´a ce que j´en peux plus durant toute la journée (impossible)., les promenades ne cesse pas dans les couloirs.

Chaque jours à 16h, on doit sortir dans la courpour se dégourdir les jambes jusqu´a 19h : ensuite 30min pour manger et remonter pour aller dormir. La nuit commence tôt pour nous jusqu´a 7h 30 le réveil.

Tout les autres temps de la journée, on reste fermé dans ces cellules.

Encore du jamais vu, voila qu´ils amenent un gars avec les pieds cassé. Le voila en prison sans subir les soins nécéssaire. Donc les pieds de ce derniers serons foutus ou quoi ? et on ne peux rien faire!Peur de lui demandé ce qui lui est arrivé, je me suis dis pourquoi me mêler des affaires des gens ?A chaque fois qu´il doit bouger, il rampe avec ses fesses pour se déplacer. Non respecté, a son arrivé on lui donne juste un petit matelas et on lui dit de se débrouiller avec ça. Tout les lits remplis, il doit jeter son matelas sur terre pour la nuit. Le lendemain les pieds lui font très mal, il rampe avec ses fesses en pleurant jusqu´a coté des policiers pour qu´on l’ amène chez le docteur . Il leurs dit que ça fait 3 jours qu´il n a pas fait ses besoins.

Les policiers lui répondent qu´ils doivent demander au chef. mais ils ne disent rien au chef. Ils lui disent que le docteur n´est pas encore venu et qu’il viendra le trouver ici dans la chambre. C´est a lui de décider si il doit aller a l´Hospital.

en Pleurant, finalement il décide de s´étaler par terre devant les policiers, il chante « medico medico, ayuda me por favor gente » (docteur docteur, aidais moi s´il vous plias).

Finalement on lui amene le docteur qui décide de l’amener a l´Hopital. On lui donne des béquilles mais a chaque fois qu´il entre dans les chambres, les policiers lui arrachent les béquilles. Mais ensuite, il va se sentir mieux pour attendre aussi….

Une autre chose impressionnant : la drogue dans cette centre.

Je ne sais pas ce que vous en pensez mais…. je me demande comment elle arrive… ?

Un endroit dans la quelle les gens ne sorte pas, tout le mondes est fouillé. C´est impossible de faire entré quelque chose, non?

Mais les gens consomment de la drogue dans ce centre n´importe comment. Une chose incroyable pour moi, comment ces drogues entre dans ce centre ?

Tout les coins du centre sont sécurité mais pas d´importance parce que après les consommations de drogue c´est les bagarres dans le centre et les policier s´en fou même s´il s’agit de se tuer entre nous.

A une semaine dans ce centre, rien ne change, pas de signal, toujours les mêmes mangés donc il va avoir un peut de bruit parce que tout le monde comprend que chaque personne est financer a 60 euros par jour et ce qu´on mange ne veut pas le coût.

Le dîné préparé, tout le monde décide de ne pas manger parce que les repas ne sont pas bon.

Sans manger, on va passé la nuit comme ça. Le matin encore décidé de ne pas prendre le petit déjeuné jusqu´a ce que le directeur vient nous parlé qu´il vont nous préparé de bon repas maintenant.

A 1h la grève fini, on va commencer a mangé mais de bon repas.

Pourtant dans ce centre le plus grand âgé est de 30 ans, des jeunes qui sont a la recherche du bonheur, il préfère de les pertes leurs temps sans motif. Une autre chose, le centre est réservé pour les immigrants mais maintenant les policiers attrapes les drogueurs, les gens malades pour les amenés dans ce centre comme les immigrant donca la place de gardé les immigrant, le centre est devenu de la prison en un lieus de regroupement de maladie.

Aujourd´hui pas de moral, je m´assoit dans un coin pensé a la vie, je commence a pleurer.

A un instant, je me suis contrôlé et je suis dit qu´est passé dans les autre cotés sont plus grave que celui d´ici.

Mais je continu a pensé ce que je suis venu chercher dans ce lieu jusqu´a ce qu´on emprisonne comme si j´étais un criminel.

Par rapport a l´expulsion, la personne a le droit de résisté a l´arrivé au aéroport, au moment qu´ils te dit monte. Ils t´ amener au centre pour préparéun autre jour pour toi si tu refuse encor on te laisse partir.

Fatigué d´être fermé je n´arrive toujours pas a comprendre pourquoi je suis dans cette prison.

De la je comprend aussi dans quelle difficulté les prisonniers sont.

A 15 jours, rien ne change, pas de signe pourtant je vois les gens sortir et d´autre entre mais pour quoi pas moi aussi ?

Apres la synthèse des choses, je comprend un peut au faite ce qui se passe dans ce centre, c´est toujours l´argent qui fait sortir les gens parce que l´immigrant est prêt a payer n´importe quel somme pour être libre donc pour nous les pauvres, on doit attendre le jour ou bien d´être libéré par chance.

Une fois attrapé par la police, ils te disent que tu as était expulsé mais tu n´a pas quitté le paysdonc maintenant tu doit sortir parce que tu as reçut les lettre du juge.

En réalité, tu n´a rien reçut, la lettre était reçut par ton avocat et il ne le t´a pas envoyer et en cas de problème, c´est lui que tu doit payer pour régler ce problème donc il ne t´enverrais jamais cette lettre.

En prison tu l´appel, il vient, tu lui donne les coordonnés, il va faire lesrecours pour toi et tu devras lui payer pour ça.

A 16encore espéré qu´il vont nous libérer, rien ne se passe pourtant les gens qui quitte Melilla pour venir ici ne dure pas de ce manière ici mais pour quoi nous donc ?

On va voire ce qui va se passé pour nous donc.

A un moment, on entend que les policiers on encore attrapé a Melilla donc on se dise que dans 2 jours nous allons quitté.Bon réellement d´autres vont quitter mais d´autres non.

Cette fois ci, ils attrapés les hommes et les femmes, du jamais fait donc ça va donné quelque chose.

A 3 jours ils continuent a attrapé dans centre de Melilla, de l´autre coté ici, on sent vraiment que c´est du sérieuse a Melilla, les signe vient petit a petit qu´il y aura l´expulsion pour le Nigeria mai qui va allé on ne sais pas encor ?

A 17h du soir de notre 18 jours, les policiers appellent un gars de notre groupe pour prendre ces empreintes et lui demandé qu´il est venu combien de fois en Espagne, il ne peut pas répondre.

Apres lui, ils continue a appelé d´autre gens qui on donné la nationalité nigérien mais différent de notre groupe.

Apres le dîner, on monte dans les chambres. Tout le monde reste calme aujourd´hui parce que il y a quelque chose qui va se passer.

A 11h et demi, les policiers viennent dans notre chambre et appel 2 personnes qui ont donné les nationalités francophones et nous les anglophones nous sommes restés. 5min après ils ont amené les autre gars qui on donné la nationalité nigérien mais qui ne sont pas du même coté que nous. Comme un innocent je dis au policier que la chambre est plaine et que ce gars va dormi en bas. Il me répond c´est bon demain ils vont voir.

Sans dormi la nuit, a 5h ils sont venu avec leur liste.

Ils appellent tout le monde sauf moi, je ne peut pas croire, je dis que peut être ils ont fait des erreur ils vont r´appelé.

Sans bouger un policier me demande ce que j´attend ? Je lui réponds que mon nom n´y ne trouve pas. Il me demande mon numéro je lui dit, il regarde il n a rien vu, il me dit dort.

Une choses incroyables pour moi, je n´arrive pas a dormir. Je prend mon bic et écris comment c´est passé.

9 personnes dans une même chambre, je suis resté seul donc mes amis sont partis dans leur pays et moi comment ils vont faire avec moi ?

Ils ont pris les nom par hasard parce qu´ils connais que tout les pays anglophone sont des nigérien mais mon nom est différent de leurs nom. Mais parmi ces gens ils ont fait une erreur d´amené un gars camerounais.

Apres le départ de ces amis voila de nouveaux un autre consulat qui est venu nous interroger encor mais du même pays que la première.

Ce pauvre mauvais gars, payer par le gouvernement de son pays, ne rend pas compte du temps qu´on avais mi sur la route la souffrance qu´on avais franchi. Il me dit de rentrer chez moi.

Je lui répond que non je ne peut pas rentré chez je préfère resté ici et être libre.

Il me demande ce que j´avais appris a Melilla, je lui es représenté mes diplômes, il me répond qu´il vont voir ce qu´ils peuvent faire pour moi.

Mais le but de ce dernier est de savoir si tu as le tond anglais ou pas pour dénoncer que tu est nigérien, moi j´avais parlé avec lui en espagnol.

Fini avec lui il me dit de quitte, je quitte.

Il est parti, le lendemain a 16h les policiers nous on appelé.

En fin c´est la libération, une chose que je ne crois pas jusqu´a mon sorti du centre.

Fini avec les galères de la prisons, une société vas nous prendre en charge et nous loger dans une hôtel c´est a partir de cet hôtel que DANIELLE m´a appelé pour savoir ce qui se passe avec moi(merci a vous Danielle).