MELILLA L’ARRIVÉE EN EUROPE (3)

juillet 22, 2008 dans Mes articles par amadoukonta

Un jour lundi le 29 janvier 2008 ,

je me suis glissé sous un camion sans que le chauffeur soit au courant pour affronter la frontière Español.

J ‘ai réussi, mais arrivé à Melilla en crise, parce que le gaz de l’essence est entré dans mes narines (et vous savez qu’elles sont large) donc je me suis laisser tomber du camion.

Après 3 heures de temps de crise (asphyxie) dans une petite brousse a cote de la route, je me réveille, je regarde et c’étais Melilla. Je me lève puis je tombe. J’ai essayé pour une deuxième fois de me relever et ça marche. Donc je me suis tenu debout pendant 5min pour que le moral vient. je commence a bouger un peut et je vois que devant moi y a des gens qui me regardent … je me suis dirigé vers eux pour leur demander le centre de la ville, mais malheureusement pour moi je ne pouvais pas parler parce que j’avais mordu ma langue lorsque j’etais en crise. Avec des gestes de muet je suis parvenu a communiquer avec ces derniers qui ont peur de me diriger vers comisariat. Parmis eux il y a un qui a eu le courage de me faire des signes que je vais rester derrière lui et qu’il va se diriger vers la comisariat. Après 100m avec cette personne donc voila 2 noirs que je connaissais depuis le maroc. Maintenant c’est a eux de m’amener a la police. Sans avoir peur y a un qui m ‘amène jusqu’à la porte du comissariat (merci Moktar). Donc j’entre, ils me demandent mon nom et mon pays et je répond que je suis xxxxx(je reste anonyme jusqu’à nouvel ordre) SIERRA LEONAIS (j’explique pourquoi dans un prochain article), ils me donnent une autorisation d’entrer dans le centre des immigrants et un rendez vous pour prendre mes empreintes. Ils me disent va au centre maintenant et moi je ne connaisse pas le centre donc il fallais faire des efforts encore.

Sortir du comisariat je vois encore un black et je lui demande le centre des immigrés, il m’explique la route en me disant que n‘importe quel noir que je vois suivre cette route, si je lui poursuis il va au centre et c’est comme ça que je suis arrivé là bas. Le gardien, ‘le vigilanté’, me dit de patienter á la porte jusqu’à ce qu’il m’enrégistre dans les documents. je suis resté devant la porte du centre 1h de temps et après, je suis entré.

Après la registre de mon nom, ils m’acceuillient dans le centre , en me donne un sac contenant des habits, deux serviettes , du champoin, et tout les matérielles d’hygiène. Le médiators m’amène jusqu’aux tentes pour me montrer mon lit, les toilettes …. je suis le bienvenu.

Après je prend une bonne douche (froide parce que je ne savais qu’il y avait des douches chaudes- aussi appuyer sur le bouton au lieu de tourner!), je change les habits, je jette les anciens au poubelle, et je suis parti au restaurant ‘le comidon’ pour manger. C’est une nouvelle vie pour moi, je ne dois pas bouger et je vais très bien dormir.

Deux jour après je suis retourné au comisariat pour les empreintes et a mon retour, ils me donnent une carte d’accès au centre et partout a melilla ( une espèce de carte d’identité ).

Après ça moi je pense que une bonne vie commence pour moi mais c’est tout a fait au contraire c’est une vie de merde.

Loger, nourrir mais en perdants ma culture, ils me disent d’attendre les résultats( laisse passe, expulsion ou résidence) qui dépend du gouvernement Español et que mon but n’étais pas ça, je croyais pouvoir d’ici aller plus loin, libre.

Dans cette centre je fais chaque jours les mêmes activités du matin au soir: tôt le matin je me lève a 6.00h pour aller me laver, après pour venir faire le rang pour prendre le petit déjeuner a 8.30min et après c’est les cours d’informatique de 9.00h a 10.00h, de 10.00h a 11.00 les cours d espagnols . ça c’est bien….Ça m’a poussé a faire mon blog ici aussi. et des diaporamas (a voir bientôt)

Après les cours, je me prépare pour aller travailler (du madianthisme sous forme de travail) la ou une fois arrivé, je commence à laver les voitures sales (limpio coches) qui se trouvent au parking, mais, sans le feu vert des propriétaires (volontairement) ou bien on reste derrière les voitures pour faire sortir des voitures du parking (tira-tira ou contrôle).

Mais souvent ces personnes viennent et commencent a menacer parce qu’ ils n’avaient pas dit de laver la voiture et ils nous donnent pas l’argent mais ils appellent la police. La police sauve les situations des immigrants, par contre certains qui ont un bon coeur nous donnent.

Là dans la journée je me trouve avec 2 a3 euro par jour si y a limpio (lavage) mais ci c’est seulement tira-tira ( parking) c est avec des 0,90 a 1,5euro.

Et la pour le lavage forcée nous nous sommes oblige parce que des fois on reste là bas durant toute la journée sans rien avoir et que on dois acheter des habit, appeler les parents pour satîsfaire nos besoins.

Mais cet travail a des heures précises parce que sinon tu ne vas pas manger au centre .

De 11.00h après les cours jusqu’a 13.30h, quitter le travail pour marche 2km etre le centre pour manger, on se prépare a nouveau pour retourne au travail après le manger a 15.00h, pour revenir a 20.30h et c est la fin de la journée. Donc c est comme ça pour le lendemain aussi.

Malgré toutes ces activités la conscience n’est pas tranquille parce que au moins chaque semaine y a des policiers qui se présentent dans le centre pour les expulsions.

La suite du programme c’est quoi ? je ne sais pas mais je vais l’ecrire ici.